Église réformée de Ghidfalău

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Bâtie aux alentours de 1236 et entourée de murs fortifiés, l'église porte les traces de toutes les reconstructions qu'elle a subies : vous y pouvez trouver des influences romaines, gothiques, de la Renaissance et du baroque tardif, soit une petite pièce de chaque époque.

À l'intérieur de l'église, vous découvrirez un trésor caché : les fragments des fresques médiévales mises en lumière à partir de 2016. Une particularité est représentée par la manière inhabituelle dont les scènes de la vie de Jésus-Christ sont peintes - dans l'ordre chronologique inverse, ce qui reste un mystère.

En haut dans le chœur, vous remarquerez des fragments d'une série de fresques dépeignant le cycle des légendes de Saint Ladislas : Bénédiction, Départ d'Oradea, Déploiement de l'armée, Combat contre les Cumans. La légende raconte que Saint Ladislas n'a jamais voulu être couronné mais il a accepté le désir des Hongrois de les diriger. Il a toujours refusé de porter la couronne d'or, soit celle terrestre, tout en aspirant plutôt à une couronne céleste, en signe de sa foi et de son œuvre chrétienne.

Profitez aussi bien de la rencontre avec le passé que de l'énergie spirituelle de cette église et, à la fin de la visite, entrez dans le petit musée situé à proximité et qui est dédié au général Czetz János - une figure de proue de la révolution hongroise de 1848, qui fonda plus tard la Faculté du Génie Militaire de l'Argentine.

Église réformée de Ghidfalău

Entourée de murs fortifiés, l'église, à l'origine appartenant au culte catholique, construite aux alentours de 1236, a reçu reconstruction après reconstruction l'empreinte de chaque période historique, allant jusqu'à ce qu'elle porte actuellement des traces des styles roman, gothique, Renaissance et même baroque tardif, dans le cas de l'orgue. Son mécanisme a été changé il y a 150 ans, mais la boîte en bois est datée autour de l'année 1817. Le bâtiment de l'église sert de lieu de culte aux croyants réformés, depuis le XVIe siècle.

Légende de Saint Ladislas

Il y a de beaux détails, touchants par le caractère naïf de l'exécution artistique, qui peuvent être découverts dans la fresque fragmentée que l'on trouve actuellement dans le chœur de l'église et qui représente Saint Ladislas. La puissance de Dieu apparaît sous la forme d'une main descendant du ciel, entourée d'une auréole et qui bénit Saint Ladislas devant l'église à quatre tours – la représentation médiévale classique de l'église épiscopale d'Oradea.

La légende raconte que Saint Ladislas n'a jamais voulu être couronné mais il a accepté le désir des Hongrois de les diriger. C'est pour cette raison qu'il a toujours refusé de porter la couronne d'or, soit la couronne terrestre, en aspirant plutôt à une couronne céleste, en signe de sa foi et de son œuvre chrétienne. Le peintre évoque ce détail et peint la couronne à proximité du saint, dans la main d'un serviteur qui prend soin du cheval.

Czetz János (1822 – 1904)

À la sortie de la cour de l'église, à travers le clocher construit en 1787, vous trouverez un petit musée dédié au général Czetz János né dans cette commune, qui est un personnage important de la révolution hongroise de 1848 et qui fonda plus tard la Faculté du Génie Militaire de l'Argentine.