La vie monastique dans ce comté du département de Vaslui remonte à l'époque d'Étienne le Grand, lorsqu'un petit ermitage avait été construit sur les ruines d'une autre fondation et est ainsi devenu le Monastère Florești. Il était autrefois sous l'administration de la Sainte Montagne, étant dirigé par des abbés grecs mais, à partir de 1863, après la sécularisation des richesses monastiques, l'influence de ceux-ci allait prendre fin.
Une légende raconte que le souverain Cuza, pendant le règne de celui-ci, entendant que le Monastère Florești est dirigé par l'higoumène grec Nil, qui était impitoyable envers ceux qui frappaient à la porte du monastère, planifia l'un de ses « voyages incognito ».
Habillé comme un mendiant, il frappa à la porte de ce monastère à la tombée du jour, en demandant de l'hébergement. Il a d'abord été refusé, puis, après avoir insisté, il a été reçu dans la salle de pénitence. Le lendemain, Cuza montra son insigne royal et reprocha à l'higoumène Nil les abus et le luxe du monastère, alors que le peuple n'avait rien à manger. Plus tard, dans le contexte de la sécularisation des biens du monastère Florești, Nil a dû quitter le monastère en ramenant avec lui uniquement ce qu'il pouvait porter entre ses mains.
Depuis lors, la vie de la communauté est intimement liée à celle du monastère, son grand trésor étant l'Icône miraculeuse de la Vierge Marie avec l'Enfant Jésus ou la « Sainte de Florești », à laquelle les habitants de Vaslui vénèrent religieusement encore aujourd'hui.
A l'heure actuelle, l'imposante église dans le style néo-gothique impressionne par les ornements sculptés dans la pierre, par les éléments décoratifs qui ornent la façade et par un clocher-tour remarquable, d'environ 25 mètres, qui veille sur les croyants.
Bref aperçu historique
L'ensemble monastique a été construit entre les années 1852 et 1859, sur les ruines de la fondation qui avait été érigée ici en 1590, par un ancien intendant du Haut-Pays, Cârstea Ghenovici. Ainsi, l'existence d'un monastère ici a été attestée pour la première fois en 1596, lorsque Cârstea Ghenovici a offert en don le village de Florești en faveur du saint lieu de culte.
Cependant, on dit que la vie monastique dans ces lieux a des racines beaucoup plus profondes, même à partir de l'époque d'Étienne le Grand, aux environs de 1480.
En 1991, le monastère a été rétabli en tant que monastère communautaire pour les religieuses.
Particularités architecturales
À l'extérieur, les ornements sculptés dans la pierre se distinguent facilement, en particulier la ceinture ayant des éléments floraux et géométriques, ainsi que les encadrements des fenêtres.
En outre, le clocher-tour situé sur le côté sud du monastère se distingue par sa hauteur d'environ 25 mètres, dont la construction a pris près de 50 ans. La tour est également joliment décorée avec des ornements élégants, similaires à ceux de la façade de l'église.
Caractère unique des peintures
Peu après la fin de la Première Guerre mondiale, il y a eu d'importantes restaurations qui ont eu lieu, à l'occasion desquelles l'autel a été orné d'une peinture murale.
Par la suite, entre les années 2008 et 2013, une peinture monumentale en technique de la fresque a été réalisée dans le lieu de culte, les peintres qui y ont travaillé offrant une expressivité particulière aux scènes et aux visages représentés dans des couleurs chaudes.
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